Dans divers domaines professionnels, et notamment dans tout ce qui touche à la santé dans sa globalité, on parle de plus en plus de pluridisciplinarité ou d'interdisciplinarité, voire de transdisciplinarité. Il y a parfois confusion entre les différents termes, qui n'ont pas tous la même signification, mais en tout cas l'idée à retenir c'est que, face à une situation donnée, il peut être pertinent de faire intervenir plusieurs professionnels, plusieurs approches.
Dans le cabinet où je travaille à Randan, mes collègue, particulièrement mes collègues kinésithérapeutes-ostéopathes reçoivent des patients qui peuvent présenter des problématiques qui pourraient faire l'objet d'un accompagnement en sophrologie. Dans ces cas-là, ils orientent leurs patients vers moi. Cela fonctionne également dans l'autre sens : certains de mes consultants peuvent avoir des besoins qui justifient que je les oriente vers mes collègues.
Dans le cabinet dans lequel j'interviens à Clermont-Ferrand, l'idée de départ était précisément de proposer des suivis interdisciplinaires. Avec mes collègues Manon Galleron, diététicienne nutritionniste et Laura Barrière, thérapeute systémique et de famille, nous avons remarqué que certaines des problématiques que nous accompagnons se rejoignent.
Je vais prendre l'exemple de l'anorexie mentale, qui me parle particulièrement puisque j'ai souffert de cette maladie et que je participe aux groupes de paroles organisés à Clermont-Ferrand par l'Association Boulimie Anorexie Boulimie cofondée par Manon Galleron et Maëva Levasseur, également diététicienne nutritionniste.
L'anorexie mentale impacte la personne malade, bien sûr, qui va, dans le cadre de son suivi médical et psychologique, pouvoir être orientée vers une diététicienne-nutritionniste.
Mais les spécificités de cette maladie (image de soi dégradée, dysmorphophobie, tendance à l'hyper contrôle, isolement social, troubles du sommeil...) font qu'elle peut aussi faire l'objet d'un accompagnement en sophrologie pour apaiser les angoisses, faire évoluer la perception de son corps, ou encore améliorer le sommeil ou l'estime de soi.
Enfin, l'anorexie n'impacte pas que la personne touchée, mais également l'ensemble de la famille, qui est bien souvent démunie face à la maladie. Les parents ne savent pas comment se comporter, la fratrie peut ne plus trouver sa place. Et c'est là qu'intervient la possibilité d'une thérapie systémique familiale.
Et les membres de la famille peuvent eux-aussi avoir besoin de quelques séances de sophrologie, pour traverser ce tsunami émotionnel que sont les troubles de la conduite alimentaire.
On voit bien, à partir de cet exemple, la richesse que peut représenter un suivi interdisciplinaire, qui peut s'appliquer à de nombreuses situations.
C'est d'ailleurs, à l'échelle globale de la santé, le chemin qui semble se dessiner. On parle de plus en plus de santé intégrative, qui est une démarche pluridisciplinaire qui articule autour de la médecine conventionnelle différentes approches complémentaires qui contribuent au maintien de la qualité de vie et au bien-être des individus.
Si vous pensez que votre situation peut relever d'une telle prise en charge, n'hésitez pas à me contacter ou à contacter mes collègues :
- Manon Galleron, diététicienne nutritionniste au 06 09 64 79 43 (ou via Doctolib).
- Laura Barrière au 06 40 90 77 48 ou famille.en.mouvement@gmail.com
