Sophie TAILLARD Sophrologue E.I., sophrologie à Randan
06 16 34 29 95
17 Place des Sports, 63310 Randan, France

Pourquoi devrait-on absolument rentrer dans une case ?


À l'approche des vacances, voici un article un peu différent, qui ne parle pas seulement de sophrologie. Il m'a été inspiré par ces derniers mois, et particulièrement par la décision que j'ai prise de me consacrer à 100% à mon métier de sophrologue. Cet article permet de me connaître un peu mieux (pour ceux que ça intéresse !) et de pousser un petit coup de gueule contre la tentation de notre société de nous enfermer dans des cases.

Depuis le début du mois d'avril dernier, mes semaines sont consacrées aux suivis individuels en cabinet ou à domicile, aux atelier ou conférences pour des organismes et collectivités divers, et à mon activité d'animatrice d'ateliers séniors pour l'Arsept (Association de prévention santé pour les séniors créée par les caisses de retraite et notamment par la MSA).

Cette décision de laisser mon mi-temps salarié a occasionné quelques nuits blanches, en effet à 51 ans, j'aurais pu faire le choix de la sécurité.

Quand je fais le bilan de ces dernières semaines, je constate que mon activité progresse et se diversifie. Je me suis lancée dans une formation complémentaire en sophrologie avec Sophrologie Formation en vue d'obtenir l'Agrément en pratique évaluée (APE®), dispositif créé par Arnaud Hayaert, directeur de Sophrologie Formation. Je suis également supervisée plus régulièrement (également par Arnaud Hayaert).

En parallèle, je me suis formée à un nouvel atelier pour l'Arsept, l'atelier Cap Bien-Être sur la gestion du stress et des émotions chez les séniors, après avoir été formée à l'atelier sommeil il y a quelques années.

J'ai animé des ateliers en Ehpad pour les proches aidants, participé à des temps d'information et/ou de pratique en sophrologie à destination du public sénior dans plusieurs communes.

J'ai continué mon activité de bénévole au sein de l'Association clermontoise Boulimie Anorexie Hyperphagie (ABAH), où j'interviens en tant que pair-aidante, ayant été moi-même confrontée à l'anorexie pendant de nombreuses années.

Je soutiens également Les Bazars de la Santé, centre de ressources pour les acteurs de santé fondé par la chirurgienne Candice Delbet-Dupas (pas autant que j'aimerais mais le temps me manque).

Et enfin, petite cerise sur le gâteau, par plaisir j'ai repris une activité journaliste (mon premier métier) au sein du magazine féminin Scarlette.

Alors, vu comme ça, on pourrait penser que je m'éparpille. C'est d'ailleurs ce qui peut aussi traverser l'esprit quand on lit mon CV. j'ai exercé comme journaliste dans trois médias différents. Puis j'ai travaillé pour des élus, à des postes divers, au sein de 5 collectivités, et pour un parlementaire.

J'ai également des trous dans ce CV, parce que j'ai été touchée par la souffrance psychique à plusieurs reprises dans ma vie. Par l'anorexie d'abord, pendant plusieurs années, puis par la dépression, et l'hospitalisation a parfois été nécessaire. Je m'estime aujourd'hui rétablie, en sachant que je préfère ce terme à celui de "guérie".

J'assume parfaitement cette partie de ma vie, elle est constitutive de la personne que je suis aujourd'hui, et je ne vois pas pourquoi je devrais en avoir honte. Je suis arrivée à mener des études, à travailler, alors qu'on me prédisait un avenir plus sombre (encore une case dans laquelle j'ai refusé de me laisser enfermer).

Je n'ai donc pas un profil qui rentre dans une case. D'ailleurs, pendant les périodes de chômage que j'ai pu connaître, France Travail (alors encore Pôle emploi) ne savait jamais où me "ranger". Or notre société adore les cases.

Si j'écris ces lignes, c'est pour dire ce que je dis régulièrement en séance de sophrologie ou en ateliers, en conférence : dans la vie rien n'est jamais figé. On avance, parfois on a l'impression qu'on recule, ou on fait un pas de côté. La vie a souvent beaucoup plus d'imagination que nous, et nous devons nous adapter en permanence. Or, il me paraît plus difficile de s'adapter si on se laisse dès le début enfermer dans une case.

Certains grincheux y verront de l'instabilité, de l'insatisfaction. Certains diront même peut-être que c'est "pathologique". Mais non. C'est juste que la vie est courte (on s'en rend d'autant plus compte en prenant de l'âge) et qu'une case pour une vie, ce n'est pas assez. Le changement est souvent salutaire, même s'il est parfois inconfortable, voire difficile.

En sophrologie, pour revenir à elle, le changement sera forcément présent, du fait de la répétition vivantielle (l'entraînement, la répétition des exercices qui permet aux sensations, aux perceptions, aux sentiments, d'apparaître à la conscience). Mais a priori, si vous poussez la porte de mon cabinet, c'est un changement choisi, désiré. Et ce changement viendra de vous, et uniquement de vous.

Pour terminer, en cette veille de vacances pour ma part, je vous souhaite un beau mois d'août et je vous retrouve à la rentrée avec grand plaisir.


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